Mon père, toujours dans l'intêret de nous rendre plus cultivés, nous amène au musée Bonnat (Bayonne) pour y écouter une conférence en quelque sorte. Cette conférence était spéciale : il s'agissait de commentaires de personnes sur les oeuvres du musée mais aussi sur les détails des oeuvres etc. Les commentaires des personnes seraient joués par deux acteurs. A priopri intéressant.
Le premier tableau arrive, bonne explication, humour ....
Le deuxième tableau arrive, les bides aussi : le tableau représentait Job priant le Seigneur. Job était abandonné, c'était un vieillard et pour accentuer l'abandon le peintre a représenté Job sur un tas de fumier. Les acteurs ont alors insisté sur l'allure moche du vieillard, sur le fait que Job soit propre alors qu'il est sur un tas de fumier etc. Heureusement qu'ils ont aussi parlé de la couleur or etc pour remonter le niveau.
Puis arrive un tableau représentant une jeune fille donnant le sein à un vieillard. Tout de suite le mot "pouffiasse" jaillit (ce qui m'a blessé). Puis un acteur explique l'histoire du tableau : il s'agit de la fille d'un condamné à mort qui va voir ce dernier dans son cachot et qui lui donne le sein car le condamné à mort n'a pas à manger. Bref, la jeune fille est tout sauf une pouffiasse. Et en plus ils ne ont pas parlé de la pyramide que formaient les personnages et qui était évidente
Après il y a eu un tableau représentant deux hommes nus, l'un étranglant l'autre avec une corde. L'actrice se met alors à s'exciter à la vue de ces beaux corps musclés. Perso, ça ma un peu pété les couilles, surtout que les acteurs n'ont pas remarqué que l'étrangleur était en noir, dans l'ombre presque et que celui qui se faisait étrangler était en blanc, dans la lumière.
Je n'insisterai pas sur un sketche pourri à propos d'un tableau volé ou celui sur un tableau représentant une jeune fille mélancolique au cimetière (où les acteurs ont pleuré une fille disparue). Ce dernier tableau n'avait rien de mélancolique : il y a avait de la lumière qui éclairait la jeune fille, comme pour signifier qu'elle était sous protection divine.
Bref, spectacle décevant, j'aurais du rester à la maison, à mater un dvd.
