La secrétaire d'Etat Condoleeza Rice a défendu en mai dernier ( je sais, je suis un peu en retard) le droit constitutionnel des Américains à posséder une arme, estimant qu'il s'agissait d'un droit aussi important que la liberté d'expression et de religion. Déjà je trouve ça con que ce soit écrit dans la constitution américaine, ça prouve quand même qu'ils ont ça vachement à coeur.
Invitée de l'émission "Larry King Live" sur CNN, elle a expliqué être parvenue à ce point de vue par son expérience. Elle a raconté comment son père, un pasteur, et ses amis avaient dû s'armer pour défendre leur communauté dans l'Alabama contre les agressions racistes dans les années 1960. OK mais les mentalités ont changé en 40 ans, maintenant les américains sont bien au chaud chez eux. Son histoire fait un peu scénario des Tuniques bleues.
Condoleeza Rice est née à Birminghma ( Alabama) où quatre jeunes filles noires furent tuées dans l'explosion criminelle d'une église de la ville en 1963. Ce drame est devenu depuis une date charnière dans l'histoire de la lutte pour les droits civiques des noirs américains. Selon C. Rice, les Pères Fondateurs des Etats-Unis avaient compris qu' " il y a parfois des circonstances dans lesquelleq des gens comme mon père à Birmingham se rendent compte qu'en fait la police ne va pas les protéger ". Eh, on n'est plus dans la période far west, les cow boys et tout ça.
Dans la constitution des Etats Unis, le premier amendement garantit la liberté d'expression, de la presse et des pratiques religieuses et le droit à l'association et à adresser des pétitions au gouvernement américain. Le second amendement parle du droit du peuple à posséder et porter des armes. Selon C. Rice le second amendement est aussi important que le premier.
Perso, je trouve ça complètement con. Ca me fait penser au film "Elephant" de Gus Van Sant d'après une histoire vraie où les deux lycéens achètent des armes et du matos militaire et après vont dans leur lycée et tuent beaucoup de monde. Autoriser les gens à posséder des armes peut conduire à des débordements.
